• Radars mobiles: 280 nouvelles unités pour la Gendarmerie et la Sureté nationale

    Le secrétaire d'Etat chargé du transport, Najib Boulif, a distribué ce jeudi 21 février aux services de la Gendarmerie royale et de la Sureté nationale, 280 radars mobiles intelligents pour contrôler les vitesses des véhicules.

    Ces radars sont des Trucam LTI 20/20. Ils permettront de contrôler la vitesse avant l'arrivée des véhicules et après dépassement des radars à l'encontre des radars actuels.

    Selon un communiqué, ces radars intelligents permettront également d'enregistrer des vidéos et prendre des photos comme preuves à l'encontre de toutes les infractions routières commises, tout en enregistrant les renseignements relatifs aux véhicules (matricule, marque...).

    Les nouvelles unités seront usitées à l'intérieur et à l'extérieur des périmètres urbains. 

    Source : https://www.medias24.com


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  • Au procès du conducteur du TNR 9, les témoins reconstituent les instants précédant le drame

    Ce mardi, le juge El Malki Hazim poursuivait l’audition des déclarants du dossier. Il s’agit d’employés de différents départements de l’Office national des chemins de fer, liés de près ou de loin à l’accident du TNR9. Mohamed B., chef de la circulation entre Salé-Tabriquet et Sidi Taïbi est le premier à comparaître devant le juge. Sa tâche consiste à tracer les itinéraires des trains, décider des changements de voie, et veiller à la fluidité du réseau. " Nous avions procédé à un changement de voie pour les trains passant par Rabat et Salé en direction de Kénitra, en raison d’un problème technique sur la voie ferrée" , se souvient-il.

    Ainsi, les trains se dirigeant vers le nord devront dévier de la voie n°1 à la voie n°2 à hauteur de Sidi Taïbi, à une quinzaine de kilomètres de Kénitra. Trois trains effectueront ce changement sans encombre. Mais peu après neuf heures, une violente secousse se fera sentir à bord du train n°153, reliant Casablanca à Tanger, à hauteur du point de déviation de Sidi Taïbi. Mohamed B. est alerté, il décide, par mesure de précaution, que la déviation s’effectuera en amont à Bouknadel, lieu du drame. Une manœuvre que le train n°111 réalisera sans problème, à 9h30.

    D’après les résultats de l’enquête de la Gendarmerie royale, révélés en octobre dernier par nos confrères de Médias24, la secousse ressentie à bord du train n°153 à hauteur de Sidi Taïbi est dûe, à un excès de vitesse au moment du franchissement. Celle-ci est limitée à 100 km/h, alors que le train se déplaçait à plus de 120 km/h au point de déviation. Une erreur d’ailleurs reconnue par le conducteur du train n°153, qui évoquera « une absence » devant les enquêteurs. En revanche, au point de déviation de Bouknadel, la vitesse est limitée à 60 km/h. Le TNR9 lui, roulait à 158 km/h, presque 100 km/h de plus que la vitesse maximale autorisée. Le conducteur, Larbi Rich assure ne pas avoir vu de panneau annonçant un changement de voie ni de limitation de vitesse. D’après Médias24, il a affirmé aux enquêteurs qu' »un seul panneau était visible à la sortie de Bouknadel : celui d’une voie dégagée, une vitesse libre et un trajet sur la même voie« .

    Le système de signalisation, installé par Bombardier-Espagne, peut-il avoir fait défaut, en affichant une information différente de cette commandée par le chef de circulation ? “Impossible”, selon A. Yassine, chef du département de maintenance des équipements ferroviaires à l’ONCF, pour qui le système est tout simplement “sacré”. Sacré de par sa fiabilité, car son niveau de sécurité SIL-4 correspond à un seul risque d’erreur sur 12 milliards d’opérations. Lui-même étaye la version de Mohamed B., le chef de la circulation. “Je faisais partie de la commission dépêchée sur le lieu de l’accident peu après le drame. Une fois sur place j’ai immédiatement constaté que le panneau de signalisation affichait une limitation de vitesse à 60 km/h. 600 mètres plus loin, un autre panneau, celui du rappel d’annonce, indiquait la même information”, se souvient-il. Prochaine audience, mardi 5 février.

    Source : https://telquel.ma


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  • La fièvre aphteuse mobilise les FAR à la frontière avec l'Algérie

    L’état d’alerte a été décrété dans la région de l’Oriental, et plus particulièrement tout au long de la frontière avec l’Algérie, pour parer à la propagation de la fièvre aphteuse. Les Forces armées royales, la gendarmerie et l’ONSSA se sont mobilisés pour contenir cette épidémie.

    La découverte de la fièvre aphteuse, dans la région de Fkih Ben Salah, a mis en alerte l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dans l’Est du royaume. Depuis, des fonctionnaires de l’ONSSA effectuent des visites de terrain, en coordination avec la gendarmerie royale et les autorités locales, pour s’assurer que l'épidémie ne se propage pas dans cette région. Une surveillance accrue a été observée dans les souks hebdomadaires pour examiner le cheptel et faire connaître cette maladie aux éleveurs et aux vendeurs de bétail. De leur côté, les Forces armées royales ont renforcé les contrôles tout au long de la bande frontière avec l’Algérie (720 km), considérée comme le premier foyer épidémique de la fièvre aphteuse. Des sources avisées indiquent que les investigations actuelles n’ont détecté aucun cas de contamination, mais que le danger reste élevé au vu de la proximité de cette région avec l’Algérie.

    Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 31 janvier, que des éléments de la gendarmerie royale participent à cette campagne de surveillance. Des patrouilles contrôlent les camions qui transportent du bétail et avisent les services sanitaires de leurs mouvements. Les cargaisons suspectes sont saisies et remises à l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Selon les sources du journal, les services de contrôle veillent à la confidentialité des investigations pour ne pas semer la panique et perturber le trafic commercial dans la région. Les appareils de surveillance se basent sur les données des services de renseignement, ainsi que sur celles des citoyens qui collaborent pour détecter les cas probables de fièvre aphteuse. Les autorités locales reçoivent, en effet, des informations fournies par les habitants, dans les régions de l’Oriental, concernant les troupeaux soupçonnés d’être atteints par cette épidémie. Les services sanitaires prennent la relève pour les examiner et les détruire en cas de contamination par ce virus.

    Selon les mêmes sources, la grande étendue de la région et l’insuffisance des ressources humaines au sein de l’ONSSA rendent difficile l’accès à tous les troupeaux. Un éleveur de la région orientale indique ainsi qu’aucune commission de contrôle ne lui a rendu visite. Il ajoute n’avoir constaté aucun symptôme de cette épidémie dans son élevage, mais affirmé préférer qu’il soit examiné par les vétérinaires. L’ONSSA continue, bon gré, mal gré, à couvrir les différentes localités en donnant, toutefois, la priorité aux régions les plus exposées à la contamination par la fièvre aphteuse.

    Source : http://fr.le360.ma


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