• Depuis ses origines, un des soucis majeurs de Wikileaks est d’avoir les moyens de ses ambitions. Il en faut de l’argent pour couvrir les frais que génère un tel site, un tel « service ». Depuis longtemps, Wikileaks fait appel aux soutiens de ses visiteurs ou de ceux qui croient en son combat, son intérêt. La liberté d’information à un prix, et Wikileaks a choisi, pendant quelques dizaines d'heures, d’appliquer la formule à la lettre.

     

    Liberté d’être informé, si vous payez ?

    Pourtant, depuis le 10 octobre et jusqu'à aujourd'hui, 12 octobre 2012, Wikileaks a eu tendance à un peu forcer la main de ses lecteurs. Vous cliquiez sur un lien pour afficher un article et les informations recueillies par la structure dirigée par Julian Assange et une fenêtre se surimposait à la page. Elle affichait une vidéo, en l’occurrence celle de la campagne 2012 de Barack Obama et ne disparaissait que si vous acceptiez de faire un don ou de partager la vidéo via Facebook ou Twitter. Autrement dit, si vous acceptez de « viraliser » le message. La démarche était un peu surprenante et a fait grincer des dents.

    Au point que les Anonymous, qui ont jusqu’à présent toujours pris parti pour Wikileaks pour ce qu’il représente la liberté d’expression et de savoir, ont réagi assez vertement sur les différents comptes Twitter qu’ils animent.
     

    votre commentaire
  •  

    firefox
    Les développeurs de Mozilla ont réagi vite. La faille de sécurité, dont souffrait le navigateur depuis deux jours, a été comblée. Des mises à jour de Firefox 16 ont été faites pour Windows, Mac, Linux et Android. Elles sont de nouveau disponibles en téléchargement, après avoir ététemporairement retirées.
     
    Par ailleurs, Mozilla a profité de cette mise à jour (16.0.1) pour combler deux autres failles de sécurité qui pouvaient affecter la gestion de la mémoire et permettre l’introduction de code malveillant.  
     

    votre commentaire
  •  

    Amazon
     
    Le marché de la VOD va bouger en 2013. Jeff Bezos, PDG d’Amazon, a confirmé dans un entretien au Figaro ce vendredi 12 octobre qu’il allait lancer un service de vidéo à la demande en France. « Nous avons en Europe une filiale Lovefilm qui offre de la vidéo à la demande en Allemagne et au Royaume-Uni. Cette société développe actuellement une offre pour l'ensemble de l'Europe dont la France », a expliqué M. Bezos. « Ca va venir, mais je ne peux encore dire quand », a-t-il ajouté.
    Pourtant, il est très probable que ce lancement se fera au printemps 2013. C’est Bertrand Meheut, le président de Canal Plus qui le dit. Lors d’une audience devant le Conseil d’Etat, le dirigeant explique : « Amazon lancera son offre de vidéo à la demande en France en mars 2013. Nous le savons, car notre filiale StudioCanal vend des droits exclusifs à Amazon pour un lancement en mars sur le Kindle Fire ». C’est également au travers de Canal Plus que l’on apprend l’arrivée presque concomitante du concurrent Netflix, pour « début 2013 », selon Maxim Saada, directeur général adjoint de la chaîne cryptée.

    Amazon compte déjà 2 millions d’abonnés en Europe

    Amazon avait annoncé en janvier 2012 le rachat de la totalité de Lovefilm, une société dans laquelle il était entrée en 2008, à hauteur de 48% du capital. Cette filiale est un spécialiste de la SVOD (subscriber video on demande) : en échange d’un abonnement mensuel, il est possible de consommer de manière illimitée un film, un épisode de série un son en continu, par « streaming ». Lovefilm permet également de louer des films et des jeux en ligne, en les recevant par la poste.
    Sur son site Internet, Lovefilm revendique 2 millions d’abonnés, répartis dans cinq pays (Royaume-Uni, Allemagne, Suède, Danemark et Norvège). De son côté, Netflix compte 27 millions d’abonnés répartis en Amérique du nord, en Amérique latine, dans les pays scandinaves et, depuis 2012, en Irlande et au Royaume-Uni.
     

    votre commentaire
  •  

    711481
    Le succès des applications de messagerie instantanée qu'utilisent les détenteurs de smartphones pourrait faire perdre jusqu'à 23 milliards de dollars (17 milliards d'euros) en 2012 aux opérateurs télécoms mondiaux, selon le rapport du cabinet spécialisé anglais Ovum. Ces pertes vont plus que doubler d'ici 2016, année où elles s'éleveront à 54 milliards de dollars, estime cette étude. "La messagerie instantanée se propage comme une traînée de poudre et les opérateurs sont sous pression pour tirer des revenus croissants de leurs activités de services de communication", a expliqué Neha Dharia, analyste chez Ovum.
     
    Ces applications de messagerie ont pour nom Whatsapp, iMessage d'Apple (réservé aux iPhones), textPlus, ou même l'ancêtre BBM (réservé aux possesseurs de Blackberry). Elles fonctionnent sur le réseau internet en utilisant une connexion mobile 3G ou wi-fi, permettent de converser "gratuitement" depuis son smartphone, pour ceux qui ont un forfait mobille Internet illimité ou sont connectés en wi-fi.

    La messagerie instantanée est au SMS ce que Skype est à la téléphonie

    Court-circuitant les services payants traditionnels des opérateurs, la messagerie instantanée est aux SMS ce que sont les applications de téléphonie sur IP à la voix (telles Skype) : une vraie menace pour le chiffre d'affaires réalisé par les opérateurs. A l'étranger, moyennant une connexion wi-fi gratuite, on peut converser par messagerie instantanée en évitant de payer les coûts d'itinérance pour les SMS émis.
     
    En France, le succès des SMS, dopé par les offres illimitées, ne se dément pas. Ce sont 45,7 milliards de SMS qui ont été envoyés au deuxième trimestre 2012. Ce nombre s'accroît, depuis un peu plus de deux ans, d'environ 10 milliards de SMS en rythme annuel, selon les chiffres communiqués par l'Arcep.
     

    2 commentaires
  •  

    711461
    "Permettre une enquête et un débat de grande ampleur sur l'application de la loi dans notre pays sur plusieurs lois votées par la représentation nationale", tel est le but affiché de l'application "observer la loi". En réalité, ni plus ni moins qu'un outil de délation organisée. D'autres auraient dit "devoir civique".
     
    Repérée par un journaliste de Canal +, l'application, disponible gratuitement sur l'Apple Store depuis le 3 octobre, permet aux personnes confrontées à une incivilité de la dénoncer aux autres utilisateurs, de la géolocaliser, et de la partager avec ses contacts facebook et abonnés Twitter.
     
    Dans sa version actuelle, "Observer la loi" propose quatre rubriques, en attendant les prochaines mises à jour : "Fumeurs", pour dénoncer les personnes allumant une cigarette dans un lieu non autorisé, "Véhicules", pour signaler les automobilistes adeptes du parking sauvage, "tapage", pour prévenir ses voisins de nuisances sonores éventuelles, et "voile intégral", qui, comme son nom l'indique, permet de noter autour de soi la présence de personnes arborant le niqab.
    L'ensemble des infractions "repérées" sont ensuite placées sur une carte.
     
    L'application est produite par le site proche de l'extrême droite "Enquête et Débats".
     

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique