• Sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels

    Le ministère de la Culture et le bureau de l’Unesco pour le Maghreb ont organisé, à Marrakech, une rencontre axée sur les moyens de lutte contre le trafic des biens culturels.

    Sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels

    Un atelier national d’information et de sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels a eu lieu, les 7 et 8 avril à Marrakech, à l’initiative du ministère de la Culture et du bureau de l’Unesco pour le Maghreb. Cette rencontre, initiée avec l’appui de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement, s’intègre dans le cadre de la politique de protection du patrimoine culturel national et intervient en application des engagements du Maroc pour la mise en œuvre de la Convention de l’Unesco de 1970 relative aux mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels.

    L’atelier a bénéficié à des administrations, des services régionaux concernés par la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, des ONG, des universitaires et des marchands d’art et d’antiquités. Il a été l’occasion pour les participants de présenter les différentes Conventions internationales, les instances internationales intervenant dans le domaine du pillage des biens culturels, ainsi que les procédures juridiques et administratives liées au trafic illicite appliquées par les autorités compétentes. À ce titre, le représentant du ministère de la Culture, Youssef Khiara, a souligné que cette rencontre a pour ambition d’approfondir la compréhension des acteurs concernés par la thématique des concepts et des instruments normatifs, éthiques et opérationnels afin de lutter contre le vol et le transfert de propriété illicites des biens culturels, de sorte que le Maroc puisse disposer de compétences pour la sauvegarde de son patrimoine culturel.

    Dans la même foulée, la représentante du bureau de l’Unesco pour le Maghreb, Sanae Allam, a affirmé l’engagement de l’Organisation à apporter son soutien à l’ensemble des organismes et des acteurs concernés par cette thématique, en vue de faire face à ce fléau qui menace le patrimoine national et l’identité du Maroc. Dans ce contexte, elle a rappelé le lancement, en avril 2015, d’un projet portant renforcement des capacités nationales en matière de lutte contre le trafic illicite des biens culturels qui a abouti à la constitution d’un noyau de formateurs en charge de la sensibilisation à la lutte contre ce phénomène. Ledit noyau est composé des représentants des ministères de la Culture et de la Justice, de la Gendarmerie royale, de la Direction générale de la sûreté nationale et de l’Administration des douanes et impôts indirects.

    Il convient de signaler que le trafic illicite des biens culturels arrive en troisième rang des activités criminelles mondiales, après le trafic des stupéfiants et des armes. Ce trafic entraîne des dommages importants pour le patrimoine matériel, notamment dans certaines régions du monde où vols et pillages sont monnaie courante. Forme de criminalité transnationale, ledit trafic touche autant les pays développés que ceux en développement.

    Sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels

    Un atelier national d’information et de sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels a eu lieu, les 7 et 8 avril à Marrakech, à l’initiative du ministère de la Culture et du bureau de l’Unesco pour le Maghreb. Cette rencontre, initiée avec l’appui de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement, s’intègre dans le cadre de la politique de protection du patrimoine culturel national et intervient en application des engagements du Maroc pour la mise en œuvre de la Convention de l’Unesco de 1970 relative aux mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels.

    L’atelier a bénéficié à des administrations, des services régionaux concernés par la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, des ONG, des universitaires et des marchands d’art et d’antiquités. Il a été l’occasion pour les participants de présenter les différentes Conventions internationales, les instances internationales intervenant dans le domaine du pillage des biens culturels, ainsi que les procédures juridiques et administratives liées au trafic illicite appliquées par les autorités compétentes. À ce titre, le représentant du ministère de la Culture, Youssef Khiara, a souligné que cette rencontre a pour ambition d’approfondir la compréhension des acteurs concernés par la thématique des concepts et des instruments normatifs, éthiques et opérationnels afin de lutter contre le vol et le transfert de propriété illicites des biens culturels, de sorte que le Maroc puisse disposer de compétences pour la sauvegarde de son patrimoine culturel.

    Dans la même foulée, la représentante du bureau de l’Unesco pour le Maghreb, Sanae Allam, a affirmé l’engagement de l’Organisation à apporter son soutien à l’ensemble des organismes et des acteurs concernés par cette thématique, en vue de faire face à ce fléau qui menace le patrimoine national et l’identité du Maroc. Dans ce contexte, elle a rappelé le lancement, en avril 2015, d’un projet portant renforcement des capacités nationales en matière de lutte contre le trafic illicite des biens culturels qui a abouti à la constitution d’un noyau de formateurs en charge de la sensibilisation à la lutte contre ce phénomène. Ledit noyau est composé des représentants des ministères de la Culture et de la Justice, de la Gendarmerie royale, de la Direction générale de la sûreté nationale et de l’Administration des douanes et impôts indirects.

    Il convient de signaler que le trafic illicite des biens culturels arrive en troisième rang des activités criminelles mondiales, après le trafic des stupéfiants et des armes. Ce trafic entraîne des dommages importants pour le patrimoine matériel, notamment dans certaines régions du monde où vols et pillages sont monnaie courante. Forme de criminalité transnationale, ledit trafic touche autant les pays développés que ceux en développement. 

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