• La Gendarmerie Royale peut se prévaloir d’être la première force de sécurité dans le pays à avoir mis en place une structure hiérarchique adaptée, chargée de coordonner et de gérer les problèmes liés à l’environnement, ainsi que des unités spécialisées dans ce domaine.

    Le service de l’Environnement :

    En effet, le Commandement de la Gendarmerie Royale a mis sur pied, dès 1999, le Service de l’Environnement, au niveau de l’Etat-Major Commandement à Rabat. Ce service central a pour mission de coordonner et d’initier l’action des unités de l’Arme dans le domaine de la conservation de notre patrimoine environnemental. Il a également pour rôle d’entretenir des relations de coopération avec les différents organismes engagés dans la lutte pour la protection du milieu naturel.

    Les Brigades d’Environnement :

    Dans le même cadre, des Brigades d’Environnement ont été mises sur pied au niveau des compagnies situées aux  chefs-lieux des régions.

    Ces unités consacrent toutes leurs activités à la prévention et à la lutte contre toutes sortes d’atteintes qui affectent l’équilibre écologique, en collaboration avec les autres unités territoriales. Les B.E. sont équipées de véhicules tous-terrains, de matériel de protection contre les contaminations N.B.C, d’outillage de mesures des émanations gazeuses ainsi que de mallettes de prélèvement et d'analyse.

    Les Laboratoires d’Analyses :

    La Gendarmerie Royale dispose également de deux entités scientifiques de pointe : le Laboratoire de Recherches et  d’Analyses Médicales (LRAM) et le Laboratoire de Recherches et d’Analyses Techniques et Scientifiques (LARATES). Ces deux entités reçoivent les échan-tillons solides, liquides ou gazeux aux fins d’expertise. Les diverses analyses sont réalisées  par un personnel qualifié, composé de docteurs et d'ingénieurs dans les domaines de la chimie, de la physique et de la biologie.

    Ce personnel apporte aussi son concours sur le terrain aux unités territoriales et aux brigades d’environnement en cas de difficultés.

    L’Escadron Monté :

    La Gendarmerie Royale a crée un escadron monté équestre. Cette unité est chargée de la surveillance et de la prospection, essentiellement au niveau des forêts et des plages, pour prévenir toute atteinte à l’environnement tels les incendies de forêts et les pollutions littorales.
    L’optimisation des modes et des moyens d’action de la Gendarmerie Royale risquent de laisser supposer qu’il s’agit là d’une prise de conscience récente dans le domaine de la protection de l’environnement.

    Bien au contraire, de nombreuses actions, souvent de grande envergure, visant à protéger le milieu naturel ont été  concrétisées sur le terrain et ce, depuis déjà fort longtemps.

     

    Source : La revue de la Gendarmerie Royale, N°2, Juillet 2003


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  • Le personnel de l’Arme acquiert à différents niveaux une formation multiforme générale, juridique, technique et professionnelle.

    S’agissant de la formation en matière d’environnement, celle-ci est généralisée dans les écoles de la Gendarmerie Royale. Elle concerne aussi bien les officiers et les sous officiers que le personnel civil exerçant au sein des laboratoires de l’Arme.

    Au niveau des connaissances générales, elle concerne la perception des diverses nocivités : atmosphérique, liquide, solide, radioactive et biologique, ainsi que leurs implications sur la santé de l’homme, la faune et la  flore.

    Au niveau légal, elle s’intéresse à l’étude du cadre institutionnel, englobant les divers organismes impliqués dans la  protection de l’environnement. Ce volet concerne également le cadre juridique et réglementaire de l’exercice des diverses polices de l’environnement, tels la pêche, la chasse, le transport des substances nuisibles, ou encore les nuisances  sonores. La police judiciaire quant à elle - exercée en tant qu’ultime recours dans la défense de la nature - est également  présente dans la formation.

    Au niveau de l’enseignement technique, le Service de Police Administrative et Judiciaire (SPAJ) de la Gendarmerie Royale  assure une formation spécifique au personnel sous-officier. Cette instruction concerne l’échantillonnage, le prélèvement, la conservation et l’analyse, sur le terrain, de certains paramètres physico-chimiques. Ceci afin d’enseigner aux stagiaires à intervenir, in situ, en cas de catastrophes et à procéder à quelques actes d’urgence.
    L’enseignement dispensé insiste particulièrement sur le volet préventif, basé sur la surveillance quotidienne de tout l’espace  national, par les moyens terrestres, aériens ou maritimes de l’Arme. Il englobe également les techniques d’investigations et d’acheminement des informations. Ceci dans le but de sensibiliser les chefs hiérarchiques et les départements concernés aux problèmes écologiques présentant un intérêt particulier. Enfin, l’instruction insiste aussi sur les modalités et les situations de déclenchement de l’alerte, à divers niveaux, lorsque l’ordre écologique risque d’être troublé ou l’a été.

    Au niveau opérationnel, les officiers acquièrent le savoir-faire susceptible de les aider dans la gestion des situations liées  aux calamités publiques. Ils reçoivent, parallèlement à cela - par le biais de conférences et de tables rondes - les témoignages des commandants d’unités ayant eu à affronter de grandes catastrophes, telles les inondations de l’été 1995 à l’Oukaïmeden ou l’incendie ayant partiellement ravagé la SAMIR, à Mohammedia, en novembre 2002, pour ne citer que ces deux exemples.

    Les officiers stagiaires effectuent aussi des visites au sein des entités spécialisées dans la lutte contre les catastrophes et assistent à des exercices.

    Si la Gendarmerie Royale consent, comme nous venons de le constater, de gros efforts dans le domaine de la formation,  celui de la mise en place des structures internes de gestion et de commandement ainsi que des moyens adéquats n’est pas en reste.

     

    Source : La revue de la Gendarmerie Royale, N°2, Juillet 2003


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  • Au vu des problèmes que connaît l’environnement au Maroc, force est de constater que la recherche des solutions adéquates n’est pas une mince affaire et que cela nécessite le concours de l’ensemble des composantes de l’Etat. La Gendarmerie  Royale figure en bonne place parmi les organismes intervenant dans la protection du milieu naturel et en fait l’une de ses prérogatives essentielles.

    La Gendarmerie Royale, dont les unités de base sont largement implantées sur le territoire national, est à même de cerner la dimension sécuritaire de l’environnement dans sa globalité. Elle a ainsi pu, dans une démarche visionnaire, dessiner avec un recul appréciable sa propre stratégie en matière de défense du milieu ambiant. Celle-ci est principalement basée sur la  formation de son personnel, la mise en place des structures légales et techniques de gestion, ainsi que des outils idoines, susceptibles d’aider à la préservation de notre milieu naturel.

     

    Source : La revue de la Gendarmerie Royale, N°2, Juillet 2003


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  • Il s’agit d’un ensemble d’unités qui présentent des spécificités, que ce soit dans le cadre des missions qui leur sont dévolues ou dans celui des matériels dont elles disposent.

    • Le Groupement d’Escadrons d’Honneur (G.E.H.) : implantée à Rabat, cette unité a pour missions essentielles de rendre les honneurs et d’assurer l’escorte et la sécurité rapprochée des personnalités.
    • Le Groupement d’Escadrons Aériens (G.E.A.) : élément d’appoint du commandement, cette unité intervient, chaque fois que le besoin se fait sentir, pour renforcer l’action des unités de l’Arme dans les domaines de police administrative (secours, assistance protection de l’environnement, etc.) de police judiciaire (reconnaissance, recherche de malfaiteurs, transport des enquêteurs, etc.), en plus des escortes et des missions sécuritaires.
    • Le Groupement des Unités Spécialisées (G.U.S.) : cette formation englobe différentes entités hautement spécialisées chargées de lutter contre le grand banditisme, la piraterie, la réduction des forcenés…
    •  Les Ecoles de formation :
      • L’Ecole Royale des Officiers de Gendarmerie (EROG) : situé à Casablanca, cet établissement est destiné à la formation continue des officiers. Trois cours y sont organisés depuis l’an 2000 : le cours des officiers supérieurs, le cours des capitaines et le cours d’application.
      • L’Ecole Royale de Gendarmerie (ERG) : située à Marrakech, cette institution est chargée de la formation du personnel sous-officier.

    Ainsi, comme nous le constatons, la Gendarmerie Royale est organisée en Gendarmerie territoriale, mobile, unités de l’air et maritime et formations spécialisées. Ces entités sont toutes mises au service des citoyens, pour garantir leur propre sécurité ainsi que celle de leurs biens.

     

    Source : La revue de la Gendarmerie Royale, N°2, Juillet 2003


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  • La Gendarmerie Royale comprend une formation spécialisée dénommée Gendarmerie de l’Air et Maritime.

    Elle est articulée en Compagnies et Brigades de l’air et maritimes. Elle exerce toutes les attributions qui sont dévolues à la Gendarmerie Royale par les lois et règlements. Son action s’étend sur les emprises des bases, installations et établissements de l’Armée de l’Air et de la Marine royale, dans les domaines de la sécurité générale et de l’exercice de la police judiciaire, administrative et militaire.

    A l’inverse de la Brigade de l’Air dont le champ d’action est limité à l’enceinte et aux abords immédiats de la base aérienne, la brigade maritime est compétente sur les installations portuaires et sur tout le littoral relevant de la compagnie maritime et parfois, sur celui du commandement régional dont elle relève.

    En plus des missions sécuritaires et grâce à ses moyens spéciaux, la brigade maritime est compétente pour lutter contre :

    • la pollution maritime ;
    • l’émigration clandestine ;
    • le trafic en tout genre.

    Elle contrôle également les activités relatives à la pêche.

    Les éléments des brigades de l’Air et Maritime défèrent aux réquisitions et aux demandes de concours des autorités militaires auprès desquelles ils sont placés.

     

    Source : La revue de la Gendarmerie Royale, N°2, Juillet 2003


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